samedi 21 janvier 2012

Email d' Emilie - Mannequin à Londres - Education anglaise...

"Ce matin de mon lit j'ai lu votre petit débat sur la trique.
J'ai travaillé 5 ans pour une grande agence à Londres. J'ai 23 ans. Je ne couchais pas, comme beaucoup d'autres dans ce job, vous le savez. Je suis sortie avec un photographe, et arrivé chez lui, il m'a tendu une trique et m'a demandé une séance de Spanking. Cela m'a amusé. J'ai continué à sortir avec lui. En parlant avec les filles je me suis rendu compte qu'au moins 10% "triquaient":c'est complétement admis en Angleterre, dans les moeurs. Le lien avec la fameuse éducation anglaise existe bel et bien, c'était une révélation pour moi. Ensuite, j'ai été très sollicitée, alors non aux réseaux des girls, mais oui à l'éducation anglaise. Très vite je suis devenue experte, et j'ai pris beaucoup de plaisir à triquer ces messieurs; aussi je comprends le plaisir d'Amandine quand elle parle du plaisir de voir les traces et les couleurs sur la peau de l'homme qur l'on traite. J'ai rencontré des gens très importants, toujours très courtois et sans jamais aller plus loin que de baisser leur pantalon ou se mettre nu pour être corrigé. Dans mon millieu de travail la majorité des filles couchent; or quand l'on sait que l'on est dominatrice ou "éducatrice" l'on n'a plus trop de sollicitation de ce genre, de plan drague foireux et malsains, vous voyez ce que je veux dire... jamais je ne me suis désabillhé par exemple. Cool, non? Maintenant que je suis sur Paris, je constate oh combien l'état d'esprit est TOTALEMENT différent: ici c'est sexe, godes, etc... beurk... Et j'ai appris, constaté souvent, que des millions de couples d'anglais ordinaires ont au moins une trique à la maison pour corriger Monsieur. J'en ai vu beaucoup chez les gens. Un psy, que je voyais pour le détruire , m'a expliqué qu'en fait c'était un équilibre social, et très pratiqué en Angleterre. L'éducation anglaise n'est donc absolument pas un mythe mais bien une réalité sociale. J'ai bien-sûr évoluée dans ma pratique, mais sans jamais être une Dominatrice comme l'on imagine; juste une trique en bambou de Singapore de préfèrence, ils sont experts là-bas pour elles; les employées de maisons des Philipinnes, comme à Hongkong, en savent quelquechose... elle a aussi une conotation culturelle, historique même - colonies et tout cela - c'est pour cela qu'elle est préféreée à la cravache. Et c'est très douloureux, très vif de suite. Dans mon histoire personelle j'avoue que  j'ai évolué dans le Ballbusting car je prends un grand plaisir à le voir plié au sol et me remercier en embrassant la pointe de ma botte qui lui a fait si mal aux couilles... faire plier un mec ainsi, prendre son temps, exiger qu'il écarte ses jambes et le faire attendre avant de lui balancer un grand coup dans les couilles, c'est génial; pour moi en tout cas! Parfois, n'importe où, rue, parking, couloir, ascenceur... je lui plante un grand coup de genoux... C'est devenu mon trip et jamais je n'aurai pensé cela il y a peu...  Je donne des fessées aussi, j'adore... et la destruction: cela consiste à le rouer de coups, il doit garder les bras le long du corps... génial... Gifler mon boss a été un grand moment de ma vie aussi car à 19 ans cela impressionne beaucoup; pendant 2 ans il a eu droit à une dure séance par semaine et jamais cela n'a été plus loin, jamais un mot déplacé, j'ai adoré cette relation qui m'a beaucoup apportée, beaucoup donnée confiance en moi, j'ai fait un bond immense dans ma vie grace à cela.  Je ne me plait pas à Paris, et cela me manque, aussi je vais retourner à Londres...  je trouve votre blog sympa, le ton employé surtout. Gynarchie, SM, c'est pas mon truc je crois mais pour sûr je suis adepte de l'éducation anglaise...  Emilie

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Milles mercis pour cet email Emilie, et bon retour à Londres!
Oui, on le savait, l'Angleterre c'est très différent et l'éducation anglaise, qui consiste à punir son homme par des fessées ou une sénace de Spanking à la trique est très très répandue. Pas en France,hélas,où les mentalités sont vraiment autres... Une amie Suisse rentre de Manchester et m'a raconté avoir constaté - et pratiqué - ce phénomène social anglais. Les couples y trouvent un équilibre, les males seuls dans leur grande majorité restent corrects, c'est le plus important...Je pratique le Ballbusting, et je te comprends bien, j'ai ce même sentiment de puissance absolue de l'envoyer ainsi au tapis, mais crois moi, tu le sais, on devient vite accro à cette pratique...   Et tu as mis le doigt sur un point très important: La confiance en soi,c'est sûr, voir plier son patron quand on a 19 ans, c'est tout gagnant pour la femme que l'on est dans cette société: la meilleure école qui soit !  Bises. Sylvia
On va trouver quelques photos pour illustrer vos propos...


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3 commentaires:

  1. Bonjour, votre poste sur l'usage de la "trique" en Angleterre m'a laissé songeur : il me semblait que c'était surtout dans l'humour british qu'on faisait des allusions à la correction de "naughty boy / girl" avec une "trique/cudgel" (pour la transparence, je ne suis pas britannique, ni français, mais suisse).

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  2. De mon humble position de mâle j'aimerais encourager Emilie à continuer et lui souhaiter le meilleur, à Londres ou ailleurs.
    Le ballbusting n'est pas évident. Personnellement je n'ai pas osé essayer, ca me fait peur.

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  3. Beau témoignage d'Emilie, entre spanking et ballbusting. Le cricket et le foot sont 2 sports majeurs en Angleterre :-) Je ne suis ni soumis, ni gynarchiste à la base. Je n'aime pas les clichés SM non plus (dongeon etc..). Par contre je suis complétement subjugué par les pieds des Femmes, par les Femmes qui ont conscience du pouvoir de leurs pieds sur nous pauvres mâles. C'est le symbôle de la supériorité féminine. Il est à la fois sensuel et sévère. Connaissant mes penchants, suffit qu'une Femme joue devant moi avec ses pieds gainés de bas et me dire de les vénérer pour que je m'exécute. Je suis également amateur de ballbusting. Suffit qu'accompagné d'un sourire, Elle me dise de me mettre debout, d'écarter les jambes pour que je m'exécute. L'attente comme le décrit Emilie est, pour nous pauvres mâles, vraiment terrible ! entre excitation et appréhension (toujours même avec l'expérience). La première fois pour mon cas, dans un dernier relent de masculinité, je m'étais dit que je pouvais résister ! tu parles ouais...les grandes ballbustrices savent y faire, doser leurs coups de pied au fur et à mesure pour nous montrer que sans forcément taper fort, le coup de pied dans les couilles est radical (douloureux). Ce sentiment d'être impuissant face à la Femme ou comme Emilie et Silvia le disent ce sentiment de puissance ressentie par la Femme. Voir également le plaisir sur le visage de nous voir à terre, les mains sur les couilles en position foetale ou à plat ventre. Et oui aussi les baisers sur les pieds pour remercier, comprendre et accepter cette supériorité.

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